06 novembre, 2006

La curiosité, un vilain défaut ?

Je vous parlerai d'un petite aventure qui m'est arrivée lor de ma première semaine en Équateur (août 2002).
J'étais de passage dans la ville de Baños (ville situé au pied du Tungurhua) et, en me promenant dans la rue principale, au milieu de toutes las tiendas (les boutiques) il y avait un met qui m'intriguait vraiment : el Cuy.
Il se présentait sous cette forme :

De nombreux amis m'avaient prévenu d'éviter de manger les aliments présentés dans la rue, mais bon ma curiosité étant à toute épreuve je saisi l'opportunité en allant déjeuner quelques jours plus tard avec deux habitants locaux, rencontrés lors de mes cours d'espagnol.
Donc nous sommes allés dans un de ces petits snack pignon sur rue et nous avons commandé un cuy entier pour 3. Je dois dire que cela n'était pas mauvais, saveur entre le lapin et le poulet.
La surprise vint en soirée quand mon estomac commença à faire des bruits bizarres, le lendemain mon ventre avait doublé de volume et était dur comme un ballon de foot, je vous passerai les détails mais j'ai été malade comme un chien et n'ai pas quitté ma chambre pendant presque 5 jours; maudissant ma témérité.
Pour information mes 2 amis n'ont pas eu le moindre problème preuve que mes déboires étaient dues plus à ma sensibilité aux bactéries locales qui m'on fait souffrir d'un mal qu'on appelle d'ailleurs la tourista.

À noter qu'après cette semaine j'ai pu remanger n'importe quoi sans plus jamais tomber malade durant tout l'année de mon séjour, comme quoi rien de tel qu'un bon vaccin...

Autre petite anecdote, cet animal, el cuy, je pensais naïvement à l'époque que c'était une espèce locale, ne l'ayant jamais vu vivant et mon espagnol étant pitoyable je n'ai pas su vraiment demander, mais en fait ce n'était rien d'autre qu'un cochon d'inde...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

voir de la viande comme ça. Ca me degoûte.

Damien a dit…

Désolé Kylia je ne cherche à dégoutter personne, mais bon c'est une source de nourriture comme une autre. De plus c'est historiquement le premier mammifère d'élevage dans la Cordillère des Andes étant donné sont fort rendement niveau reproductif et sa richesse en protéines, puis par la suite apprécié pour sa viabilité en milieu urbain.